UBA et le Fonds Africain de Garantie (AGF) ont récemment signé un accord visant à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) à travers l’Afrique. Dans le cadre de cet accord, la banque UBA s’engage à allouer 100 millions de dollars pour financer les PMEs. Une attention particulière est faite sur les PMEs dirigées par des femmes et les initiatives de finance verte dans les 20 pays africains où la banque est présente.
« Les petites et moyennes entreprises, bien qu'elles soient l'épine dorsale de toutes les économies africaines – elles représentent 90 % du secteur privé et 60 % de tous les emplois – sont perçues comme risquées et ont donc un accès limité au financement."
Jules Ngakam, PDG AGF Tweet
D’une part, l’AGF fournira une garantie de portefeuille de 50 millions de dollars et apportera un soutien technique. Ce soutien permettra le renforcement des capacités des clients de la Banque qui gèrent des petites entreprises à travers le continent.
D’autre part, comme souligné par le Directeur Général du Groupe UBA, Oliver Alawuba, cette garantie servira de catalyseur pour l’intervention de la banque en faveur des PMEs, des entreprises dirigées par des femmes et des entreprises respectueuses de l’environnement. Il a également mentionné que cette initiative s’inscrit dans la continuité des engagements pris par UBA avec la ZLECAf en investissant dans les PMEs du continent ainsi que la promotion de l’égalité des genres à travers le Protocole Affirmative Finance Action for Women (AFAWA).
En effet à travers ces accords cité-plus haut, la banque UBA s’est engagée à soutenir l’intégration économique du continent à hauteur de 6 milliards de dollars, tout en s’efforçant de combler le déficit de financement important auquel sont confrontées les femmes en Afrique, pour un montant de 42 milliards de dollars. Par ailleurs, la banque prévoit d’étendre gratuitement ou à des tarifs très réduits les plateformes de développement des capacités pour les PMEs, tout en s’engageant avec les gouvernements africains pour créer des environnements commerciaux plus favorables aux femmes qui pour la plupart entreprennent dans le secteur informel et ainsi contribuer de manière conséquence à l’inclusion financière dans 20 pays africains.
Le PDG du Fonds Africain de Garantie, Jules Ngankam, a souligné que ce partenariat entre deux institutions panafricaines contribuera significativement à la croissance économique à travers le continent. Il a également mis en avant l’importance de réduire les risques pour les PMEs, qui ont du mal à obtenir des prêts, en accordant une attention particulière à celles qui sont détenues ou dirigées par des femmes et à celles qui appartiennent au secteur vert.
En conclusion, cet accord entre UBA et l’AGF témoigne de l’engagement des deux institutions à soutenir le développement économique et la réduction de la pauvreté en Afrique. Il illustre également la volonté d’encourager l’autonomisation des entreprises, de stimuler l’innovation et de favoriser une croissance durable à travers le continent.